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Hervé Sauzay, répond aux questions de BFM TV concernant le report de l’âge de la retraite.

Rappelons d’abord que cette réforme se mettra en place petit à petit en ajoutant un trimestre par an : ceux qui sont à deux ans de la retraite aujourd’hui devront travailler 6 mois de plus, pas jusque (à 64 ans). Ceci peut être mal vécu par celles et ceux qui attendent la retraite avec impatience car ils font un métier usant ou qui les ennuie. En revanche quand on constate dans le baromètre 2023 GPMA INSTITUT FRANÇAIS DES SENIOORS (résultats complets https://institutfrancaisdesseniors.com/2023/03/30/barometre-qui-sont-les-seniors-en-2023/ que le cumul emploi retraite est plébiscité par les cadres, les artisans et les professions libérales, on se rend compte que la retraite peut être redoutée par des seniors qui trouvent un fort intérêt dans leur travail. Ceux-ci accepteront probablement le report de l’âge de départ.

Comment les seniors vont-ils réagir face au report de l’âge de la retraire à 64 ans ? 3 remarques :

Rappelons d’abord que cette réforme se mettra en place petit à petit en ajoutant un trimestre par an : ceux qui sont à deux ans de la retraite aujourd’hui devront travailler 6 mois de plus, pas jusque (à 64 ans). Ceci peut être mal vécu par celles et ceux qui attendent la retraite avec impatience car ils font un métier usant ou qui les ennuie. En revanche quand on constate dans le baromètre 2023 GPMA INSTITUT FRANÇAIS DES SENIOORS (résultats complets https://institutfrancaisdesseniors.com/2023/03/30/barometre-qui-sont-les-seniors-en-2023/ que le cumul emploi retraite est plébiscité par les cadres, les artisans et les professions libérales, on se rend compte que la retraite peut être redoutée par des seniors qui trouvent un fort intérêt dans leur travail. Ceux-ci accepteront probablement le report de l’âge de départ.

Enfin le report de l’âge minimum de départ en retraite de deux ans va se traduire par un maintien dans l’emploi des seniors de cette même durée. En effet le départ des salariés du privé intervient aujourd’hui 3 ans avant la retraite,à 59 ans,  en rupture conventionnelle le plus souvent ( un tiers concerne les plus de 50 ans) car le chômage est indemnisé jusqu’à 3 années. Les entreprises vont ouvrir des négocaitions de départ deux ans plus tard, vesr 61 ans.

Cette réforme des retraites aura au moins eu le mérite de mettre sur la table le sujet du chômage des seniors, très  important en particulier après 60 ans , et la délicate ( et pourtant essentielle) question de la gestion de la fin de carrière professionnelle, trop marquée par la discrimination par l’âge.